Identité : le temps fait évoluer

Le concept de l’Identité provient essentiellement de notre supériorité : le cortex préfrontal s’étant développé au cours des derniers millions d’années. Cette « supériorité » face aux autres espèces est caractérisée par la conscience de soi, la créativité, l’initiative, le raisonnement, la planification, l’inhibition et la modulation des réponses. C’est dans cette partie du cerveau humain que se trouve l’Identité, la source de notre être.  

Or, si l’on remonte dans le temps, à la fin du 19^e et au début du 20^e siècle, avec Freud, on constate que l’Identité ou le Moi n’est en fait qu’une infime partie de notre existence qui est en fait contrôler par des pulsions, des besoins primaires, et qui sont d’ailleurs les mêmes pour presque tous. C’est la troisième blessure narcissique, lorsque l’on se rend compte que nous ne sommes pas entièrement nous-même.

Plus tôt encore, au 17^e siècle, avec les humanistes, et plus précisément Descartes, on assiste à la mise en valeur de l’Homme : « Je pense, donc je suis. » Il part du doute absolu, celui de sa propre existence pour finalement se rendre compte que la pensée est ce que nous sommes ainsi, le seul fait de penser est la preuve de notre existence, ce que nous sommes, notre Identité.

Puis, avec un énorme bon dans le temps, au 5^e et 4^e siècle av. JC. Platon, le maitre des Idées, nous montre que l’Identité est une Idée, mais quelle est en fait basée sur le même principe pour tous. Donc l’identité est bien réelle, mais elle n’est, en général, différente pour personne, car toute chose du monde sensible est un dérivé du monde des Idées. Tous les hommes sont différents, mais en même temps pareil puisque ce sont des hommes, il en va donc de même pour l’identité humaine. 

Comments

[Yves]

Le mythe et la pensée rationnelle????

[yves]

Donnez un titre plus parlant à votre blogue.

Sources de vos idées?

Intéressant .